Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/747

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

On est donc fondé à regarder ce genre d’expérience comme fort inexact. Je ne rapporte les résultats qui seront consignés ci-après que comme des approximations qu’il n’est pas inutile de prendre en considération.

3o Enfin, dans une autre mine de Cornouailles, celle de Dolcoath, on a tenu pendant dix-huit mois un thermomètre enfoncé à mètre dans le rocher d’une galerie. Je n’ai pu me procurer les détails de cette expérience importante ; mais il est à présumer qu’un observateur aussi zélé que M. W. Fox, à qui elle est due, y aura donné les soins convenables. Toutefois, si l’on n’avait pas choisi un fond de galerie, si l’on ne s’était point placé, non-seulement loin des travaux en activité, mais encore de tous vieux ouvrages, il y aurait des chances d’incertitude. On ne saurait donc absolument répondre de l’exactitude du résultat ; dans tous les cas, on ne peut refuser de l’admettre comme très-approximatif : j’en consigne la notation dans le tableau suivant, qui réunit tout ce qui a rapport aux expériences faites dans le roc même des excavations. Ce tableau contient neuf résultats obtenus en Saxe et en Cornouailles.