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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/749

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voir : par deux séries d’observations faites pendant deux ans sur deux points de la mine de Beschert Glück, de à mètres, moyenne mètres ; par quatre séries d’observations faites en 1815, sur quatre points de la mine de Alte Hoffnung Gotes, de à mètres, moyenne par deux observations recueillies passagèrement à la mine dite United-mines, de mètres ; et par une série d’observations qui ont duré dix-huit mois, sur un point de la mine de Dolcoath de mètres.

Si on veut comparer ces résultats numériques avec ceux obtenus précédemment, on verra qu’ils mènent, à peu de chose près, aux mêmes conséquences. Je les confondrai donc dans les conclusions qu’il faut tirer de tout ce qui précède. Mais avant de résumer ces conclusions, je dois exposer brièvement plusieurs considérations importantes qui peuvent influer sur le jugement que l’on doit porter relativement au mérite des expériences qui ont été discutées.

Première considération. On ne sait pas assez que les thermomètres sont des instruments presque toujours assez imparfaits, même ceux qui sortent des meilleurs ateliers. D’abord, par inadvertance du fabricant, l’échelle peut avoir été placée un peu trop haut ou un peu trop bas ; je possède un instrument de ce genre, très-bon d’ailleurs, dans lequel le zéro de l’échelle était primitivement de au-dessous du terme de congélation. En second lieu, par l’effet de très-petites inégalités dans le calibre des tubes, des différences de à dixièmes sont très-communes dans la marche de deux instruments regardés comme passablement bons : j’ai vu souvent des variations plus grandes. Enfin, par un vice inhérent à l’instrument en général, à mesure qu’il devient ancien, le