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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/767

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qu’il faut rapporter à la profondeur de mètres dixièmes, à cause du mélange du liquide.

Dans un autre puits dit chez Pélisson, ayant neuf mètres dixièmes, et contenant mètre dixièmes d’eau, la température de l’eau mêlée a été de nombre qu’il faut rapporter à la profondeur de mètres dixièmes.

Ces deux résultats se servent mutuellement d’appui. En les discutant d’après les bases que nous avons précédemment exposées, on arrive à reconnaître que le second représente très-approximativement la température moyenne du pays, augmentée d’une quantité très-faible due à la chaleur propre de la terre.

En partant du second résultat, et en lui comparant la température prise à mètres, on trouve que pour une différence de niveau de mètres dixièmes, il y en a une de ou en d’autres termes que l’accroissement de la température souterraine est de pour mètres cent.

En faisant le même calcul pour l’expérience faite à mètres de profondeur, on trouve que l’accroissement de la température souterraine serait de pour mètres cent.

Enfin, en comparant entre elles les observations faites aux deux stations dans la mine, on en déduit un accroissement de chaleur souterraine de pour mètres cent.

En ce moment, je ne m’arrêterai à ces résultats que pour en faire remarquer l’harmonie, et pour en tirer cette conséquence, savoir : que l’emploi du fleuret n’a certainement pas influencé la température observée à ma station dans l’étage supérieur de la mine. On voit en outre que la chaleur croît dans le sein de la terre bien plus rapidement dans le département de la Nièvre que dans le département du Tarn.