Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/8

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ij
histoire de l’académie,

cations les plus importantes. Il est difficile de présenter avec clarté, dans un tableau peu étendu, un aussi grand nombre de questions dont plusieurs sont abstraites et très-composées. Les analyses imprimées suppléeront à quelques détails qu’il était impossible de ne pas omettre.

Les ouvrages mathématiques français se répandent de plus en plus dans les Académies et les Universités étrangères ; traduits dans la plupart des langues, ils forment la base de l’enseignement public de ces sciences. En Angleterre, en Russie, en Italie, en Allemagne, on étudie la géométrie synthétique et analytique, la science de l’équilibre et du mouvement, l’analyse infinitésimale, dans les traités que les géomètres français ont publiés. Dans tous les pays où les sciences ont pénétré, la Mécanique céleste a été commentée ou traduite ; et ceux qui aspirent à devenir géomètres, peuvent juger des résultats de leurs efforts par les progrès qu’ils ont faits dans l’étude de cet ouvrage.

L’institution de l’École Polytechnique de France a imprimé à l’enseignement des connaissances exactes un mouvement qui ne s’est point encore ralenti, et qui se propage dans toute l’Europe. Quelques années ont suffi pour réaliser les vues des fondateurs. Quatre mille disciples ont porté dans les services civils et mi-