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partie mathématique.

une multitude de faits épars dans beaucoup d’ouvrages français et étrangers, qu’il a coordonnés habilement et dont il a su faire un ensemble fécond en résultats précieux. Les commissaires ont donc pensé que cet ouvrage méritait de grands éloges, et ont exprimé le désir que l’auteur en fît jouir le public par la voie de l’impression.

Au nombre des ouvrages remarquables qui ont été présentés dans le cours de cette année à l’Académie, nous devons citer la seconde édition du Voyage de découvertes aux Terres Australes de Baudin, rédigé par Péron, continué et augmenté par M. Louis de Freycinet, capitaine de vaisseau, membre de l’Académie. La première édition avait été rédigée en partie avant que les cartes eussent été définitivement construites ; il en était résulté quelques incertitudes, et même de graves erreurs. M. de Freycinet, ayant fait lui-même le voyage comme capitaine de l’un des navires, a apporté dans l’examen et l’exécution des faits une critique très-éclairée, qui donne à l’ouvrage tous les avantages d’une relation originale. C’est un nouveau et important service dont les sciences lui sont redevables. L’addition de détails intéressants laissés par Péron sur les mœurs et les usages des habitants de l’île de Timor et sur les productions du sol, un recueil de faits géographiques nombreux, une plus grande correction, tels sont les caractères principaux de ce nouvel ouvrage en quatre volumes in-8o, avec atlas. Cette collection, déjà si remarquable par l’exactitude des dessins et la netteté des gravures, est enrichie d’observations capitales et de plusieurs planches inédites.