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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/26

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tués dans des plans différents, et que leurs directions forment un angle droit ; on détermine l’action qu’ils exercent l’un sur l’autre parallèlement à la droite qui en mesure la plus courte distance.

6o On détermine dans le même cas les moments de rotation, qui résultent de l’action mutuelle de ces fils conducteurs pour faire tourner l’un d'eux, soit autour d'un axe parallèle à la direction de l’autre, soit autour de la droite qui mesure la plus courte distance des deux conducteurs.

7o On calcule la valeur de la force parallèle à la plus courte distance de deux conducteurs rectilignes situés dans des plans différents, et dont les directions forment un angle quelconque.

8o L’auteur détermine aussi, pour les deux conducteurs rectilignes, les moments de rotation autour de la droite qui mesure leur plus courte distance.

M. Ampère a joint à ce Mémoire une lettre qu’il a adressée à M. le professeur Gherardi. Il y compare les résultats de diverses expériences faites en Italie , avec les conséquences déduites de sa formule ; et montrant que ces résultats sont parfaitement conformes aux faits observés, il complète l’explication de l’apparente contradiction que M. Léopold de Nobili avait cru remarquer entre les uns et les autres, et que M. Gherardi avait déja éclaircie dans les observations qu’il publiées à ce sujet en 1824.

Le second Mémoire sur l’électricité dynamique, que M. Ampère a lu à l’Académie des Sciences, dans sa séance du 21 novembre 1825, a trois parties distinctes. Dans la première, on suppose que l’action de deux éléments de conducteurs étant proportionnelle à une puissance inverse de la distance de ces