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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/287

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mais ce mode d’opération eût été évidemment moins exact, et contraire à toutes les analogies que présente l’accroissement progressif du coefficient vers les hautes latitudes.

Nous discuterons maintenant les expériences faites près de l’équateur ou à l’équateur même, pour en déduire la valeur réelle du pendule équatorial. Comme, jusqu’à de latitude, les réductions à l’équateur sont très-peu sensibles, nous les étendrons jusque-là ; mais, pour mieux apprécier l’accord ou la discordance des observations avant de les combiner, nous commencerons par réduire individuellement à un parallèle commun toutes celles qui se rapprochent par la latitude, et ce sera à leur moyenne que nous appliquerons la réduction à l’équateur, réduction que nous calculerons avec le coefficient du carré du sinus trouvé par New-York et la Jamaïque, parce qu’il paraît plus exempt d’irrégularités locales que cet lui de Saint-Thomas et Formentera. Et cependant telle est la petitesse des réductions dont nous aurons besoin, que l’emploi même de ce dernier coefficient ne produirait dans aucun des pendules réduits une différence appréciable à l’observation.