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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/29

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cuit plan dont toutes les dimensions sont infiniment petites, exerce sur un point situé hors de son plan. Il donne les formules qui expriment les trois forces que produit l’action d'un circuit infiniment petit.

1o Sur un élément de conducteur voltaïque parallèlement à trois axes rectangulaires.

2o Sur un autre circuit plan dont toutes les dimensions sont aussi infiniment petites.

Dans la troisième partie, l’auteur s’est proposé de comparer les actions des circuits électriques fermés, et de dimensions infiniment petites, à celles des éléments magnétiques, en supposant que chacun de ces éléments est l’assemblage de deux points comparables à deux molécules, l’une de fluide austral, et l’autre de fluide boréal. Il trouve que si les axes de deux éléments magnétiques sont normaux aux plans de deux petits circuits, et si les milieux des axes sont au centre de gravité de chacun de ces circuits, l’action des deux éléments est la même que celle des circuits. Il suffit que les aires des circuits et leur intensité aient une certaine relation très-simple avec les forces attractives ou répulsives des pôles et les longueurs des axes. Ce résultat montre l’identité de ceux qu’on peut déduire des deux espèces de considérations par lesquelles on a expliqué les phénomènes électro-dynamiques. Il fait connaître comment les éléments magnétiques peuvent être disposés pour produire tous les effets des circuits voltaïques fermés et de figure invariable. L’auteur fonde cette comparaison sur la proposition suivante : si à tous les points d'une surface courbe quelconque on conçoit des éléments magnétiques normaux à la surface, et dont les axes aient leurs milieux dans cette surface, et si les intensités des forces