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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/41

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et jugera des précautions qu’il faut prendre en pareilles circonstances. Ce feu excessif n’a duré qu’environ dix minutes ; mais cela pouvait suffire pour causer l’explosion de la chaudière.

La seconde série d'expériences, celles de 1821, est d'ailleurs aussi complète et aussi décisive que la première ; l’auteur a reconnu que la nouvelle machine dépensait 1/5 grammes de charbon pour élever chaque mètre cube d'eau à trente-cinq mètres de hauteur, et que, pour produire le même effet mécanique, l’ancienne machine en dépensait 4/5. Il a appliqué à cette comparaison cinq de ses expériences, dont la durée garantit plus particulièrement l’authenticité, et qui, sur la quantité totale de kilogrammes de charbon brûlé, en ont consommé La même différence est donnée sensiblement par l’ensemble des expériences. On en conclut que la nouvelle machine, comparée à l’ancienne, procure une économie de combustible d'environ pour

À la suite du rapport se trouvent deux notes étendues, dont la première a pour objet la description et la théorie de l’appareil d'épreuve. Il a été fait mention de ce procédé dans les analyses précédentes des travaux de l’Académie.

L’autre note est relative à la théorie du parallélogramme du balancier de la machine à vapeur ; procédé très-ingénieux, au moyen duquel on peut, par un système de mouvements circulaires, établir les courses des sommets des tiges des pistons sur des lignes sensiblement droites et verticales. Ces lignes sont, à proprement parler, des arcs de courbe sur lesquels se trouvent les points d'inflexion. Dans un traité des machines à feu que M. de Prony a publié il y a trente-cinq