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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/58

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marche du crayon à celle de la main, avait été décrite par M. Rennenkampff, et publié à Rome en 1808.

M. Puissant, auteur de plusieurs ouvrages importants, et connu de l’Académie par des travaux qui intéressent éminemment la géodésie et la géographie mathématique, a donné un nouvel instrument de ce genre, dont l’objet est de représenter les objets en perspective sur une surface cylindrique. MM. Poinsot, Navier et Mathieu ( rapporteur), ont examiné la construction que M. Puissant a donnée, et qui est, à proprement parler, un procédé géométrique et pratique pour tracer les panoramas.

La plupart des artistes auteurs de ces tableaux frappants, qui offrent une instruction populaire si précieuse, forment leurs compositions au moyen de dessins partiels. l’ingénieur Boucher y suppléait au moyen d’un instrument qui traçait le dessin sur une surface cylindrique. La commission a reconnu que le procédé dont se sert M. Puissant, n’est sujet à aucun des inconvénients qu’elle a remarqués dans les diverses manières de construire les panoramas. L’Académie a adopté les conclusions de ce rapport qui portent : « que l’instrument proposé par M. Puissant deviendra d’une grande utilité, si les diverses parties du mécanisme sont exécutées avec assez de soin pour rendre les mouvements bien uniformes, et qu’il offre un procédé exact pour tracer directement les perspectives sur un cylindre. »

M. Cousineri, ingénieur des ponts-et-chaussées à Marseille, a présenté un Mémoire qui a pour objet une nouvelle méthode de décrire exactement les corps ; l’auteur désigne ce procédé sous le nom de Géométrie perspective. Il substitue