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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/608

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mer qu’en admettant une quantité plus grande de ce mica, l’erreur deviendra encore plus faible. Or, pour arriver à avoir la quantité convenable de mica, ce qui se présente de plus simple est d’ajouter ce nouveau reste au premier, et de partager la somme comme nous avons partagé le nombre

En faisant ce nouveau calcul, retranchant les quantités que l’on trouve de celles qui correspondent dans l’analyse donnée, on arrive à une nouvelle série de quantités d’oxigène, dont il faut essayer encore d’extraire des grenats et des amphiboles. Cette extraction faite, on trouve un nouveau reste d’oxigène de silice exprimé par

On voit que l’erreur est encore moindre que précédemment, et il est évident qu’en recommençant encore le calcul, on le diminuera de nouveau. Mais, cette fois, nous pouvons approcher du véritable résultat à peu près autant que nous le voudrons. En effet, nous pouvons remarquer que ces restes suivent une certaine loi ; le second reste approche beaucoup d’être la moitié du premier ; le troisième, d’être de la moitié du second : donc le reste que nous aurons dans le nouveau calcul sera un peu moins de le suivant sera un peu moins de 0{,}000338 ; un autre, un peu moins de un autre encore, un peu moins de Or, dès l’instant que l’erreur est dans les dix millièmes, il est clair que nous devons regarder les résultats comme exacts, d’après nos moyens d’opération on s’arrêtera done où l’on voudra dans cette série de nombre. Nous prendrons ici proportionnellement un peu moins que la somme de toutes les quantités que nous venons de citer, et nous l’ajouterons, avec notre dernier reste, au nombre qui nous a servi pour