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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/709

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tudinales seront accompagnées de vibrations normales de la même durée : en chacun de ses points la verge se renflera et s’amincira alternativement ; les sections normales dans lesquelles ces mouvements n’auront pas lieu, seront déterminées par l’équation résultante de la formule (7) ; elles diffèreront des noeuds de vibrations longitudinales qui répondent à et, au contraire, elles répondront aux points de la verge où les amplitudes de ces dernières vibrations sont les plus grandes. Tout cela se déduit sans difficulté de l’équation (7), qui convient à l’état de mouvement de la verge, aussi bien qu’à son état d’équilibre.

(37) La résultante des deux forces et dont on vient de donner les valeurs, sera perpendiculaire au rayon du point auquel elle répond, et comprise d’ailleurs dans le plan normal à l’axe de la verge. En la représentant par on aura

La résultante de ces mêmes forces dans la section normale à la verge, sera nulle ; mais la somme de leurs moments par rapport à son axe, ne sera pas égale à zéro ; et si nous la désignons par nous aurons

Si une force donnée agit à l’un des bouts de la verge, dans un plan perpendiculaire à son axe, directement ou à l’extrémité d’un bras de levier, il faudra, pour l’équilibre en ce point, que son moment par rapport à l’axe soit égal à la va-