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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/778

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On trouve pour les valeurs approchées de ses deux plus petites racines :

On a, en même temps,

et les nombres de vibrations qui mesurent les deux sons les plus graves de la membrane circulaire, seront en conséquence

Si l’on compare le premier de ces deux nombres à celui qui a lieu dans le cas d’une membrane carrée (n° 61), de même poids et de même tension que le membrane circulaire, on aura

ce qui montre que toutes choses d’ailleurs égales, le son provenant des vibrations transversales d’une membrane circulaire, est plus bas d’un vingt-cinquième à peu près que le son qui est dû à celles d’une membrane carrée.

On déterminera comme dans le no 58 les rayons des lignes nodales qui accompagnent. les sons successifs de la membrane circulaire. Sans ry comprendre le contour fixe, leur nombre sera égal à pour le son dont le rang est marqué par Dans le cas du son qui suit immédiatement le plus grave, le rayon de la ligne nodale, conclu des deux premières valeurs de comme dans le numéro cité, aura pour valeur :