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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/169

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nerfs qui en émanent, ou dans les parties du corps différentes des centres du système nerveux ; enfin, celles où l’on n’a pu découvrir aucune altération apparente dans les organes ; mais il pense que les observations de cette dernière sorte ont tenu à l’imperfection des moyens d’investigation. Il fixe le vrai siége de la maladie dans le cerveau, et principalement dans sa partie médullaire. Il en expose les symptômes et les diverses causes, et en divise les variétés en neuf séries, suivant que l’on peut les atteindre par le même traitement. Il énumère enfin, et il apprécie, les nombreux remèdes qui on été proposés contre cette terrible affection. Cet ouvrage, en un volume in-8o, est digne d’être placé à côté de tous ceux don ce célèbre médecin a enrichi son art.

M. le baron Boyer a fait paraître les volumes dix et onze de son grand Traité des maladies chirurgicales, et des traitements qui leur conviennent.

On sait que dans cet ouvrage, commencé avant que l’auteur appartînt à l’Académie et qui occupe un rang principal parmi les titres nombreux qu’il avait depuis long-temps à y être appelé, il traite des maladies et des vices de conformation, d’après les parties du corps qui en sont les siéges. Son dixième volume comprend tout ce qui concerne l’anus et les parties génitales ; le onzième a rapport aux extrémités et à leur amputation. Il y parle aussi des remèdes généraux, tels que la saignée et les différents cautères et vésicatoires.

M. le baron Dupuytren a décrit une opération heureuse par laquelle il a délivré un individu d’un énorme osteo-sarcome qui affectait sa mâchoire inférieure, au moyen de