Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/18

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données, l’avantage d’un système de distribution d’écluses sur un autre système, n’est autre chose que le rapport de l’effet utile à la dépense qu’on est obligé de faire pour obtenir cet effet. L’auteur s’est occupé d’assigner ce rapport, et il trouve que pour rendre l’avantage cherché le plus grand possible, il faut réduire la chute des écluses à n’être plus que la douzième ou même la quinzième partie de la chute qu’on est dans l’usage de leur donner. Cette conséquence montre combien est préférable le système des écluses à petites chutes, dont M. Girard s’est proposé de démontrer l’utilité.

M. Navier a présenté, le 5 mai, un Mémoire sur un chemin de fer à double voie entre Paris et le Havre. L’objet de ce Mémoire intéresse l’examen de questions importantes qui ont attiré l’attention des particuliers et celle de l’administration publique.

M. Navier a lu, dans, la séance du 21 août, un Mémoire contenant les résultats de recherches expérimentales sur la résistance que diverses substances opposent à la rupture déterminée par un effet de tension.

Ces expériences avaient pour objet principal d’obtenir les moyens de calculer avec exactitude la résistance des tuyaux, ou en général des vases d’une figure quelconque, dans l’intérieur desquels on a renfermé un fluide soumis à une forte pression. Le fondement de cette recherche était la connaissance de la force qui est nécessaire, pour rompre les substances avec lesquelles les parois des vases sont formées, lorsque ces substances sont exposées à une tension longitudinale. On a donc soumis à des expériences de ce genre les divers corps avec lesquels les vases sont communément exécutés, et dont la force de cohésion n’était pas