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les éléments elliptiques qui représentent assez bien les observations de la dernière apparition, et ils ne doutent pas de l’identité en admettant une révolution d’environ six ans et trois quarts, ou un peu plus de 2400 jours. M. Gauss avait déjà trouvé que les observations de la comète de 1805 étaient mieux représentées par une ellipse de cinq ans que par une parabole. Cette nouvelle comète périodique a été l’objet des recherches de M. Damoiseau. Nous ne faisons que citer ici le travail important qu’il a communiqué récemment à l’Académie.

Le 21 août 1826, M. Bouvard a communiqué des observations de MM. Gambart et Pons sur une nouvelle comète découverte le 7 août à Florence par M. Pons dans la constellation de l’Éridan.

L’Académie a reçu plusieurs communications au sujet de la comète découverte à Florence le 22 octobre 1826, dans la constellation du. Bouvier, par M. Pons. M. Gambart, en envoyant ses éléments paraboliques, avait reconnu qu’elle passerait devant le soleil le 18 novembre. Le passage devant finir peu de temps après le lever du soleil, cette observation importante n’a pu être faite ni en Angleterre, ni à Paris, et l’on n’a pas été plus favorisé à Marseille : car le soleil ne s’est découvert que vers le temps où la comète a dû sortir de dessus le disque de cet astre. Cette comète, qui se meut dans une orbite inclinée de 89°½ sur l’écliptique, a beaucoup exercé M. Walz de Nîmes, qui cultive l’astronomie avec autant de zèle que succès. Ayant été assez heureux pour retrouver et observer la comète le 28 novembre, dix jours après son passage au périhélie et lorsqu’elle commençait à se dégager des rayons solaires, il profita de son observation pour corriger