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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/294

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dépendra de la forme de De plus cette partie variera trèsrapidement avec la distance de à l’arète vive ; d’où il résultera qu’en la soumettant à une nouvelle sommation pour en déduire la partie correspondante de la pression qui aura lieu sur une étendue insensible de part et d’autre de l’arète, on pourra obtenir pour cette force une valeur sensible : encore bien que cette pression réponde à une étendue insensible de la surface, il ne sera pas permis d’en faire abstraction ; et elle contribuera à l’équilibre des forces du no 17, appliquées à la surface entière.

(21) Pour confirmer cette observation, par un exemple fort simple, supposons que soit un cylindre vertical d’un très-petit rayon que nous représenterons par terminé en bas par une portion de sphère dont le rayon sera et en haut par une autre portion sphérique d’un rayon ces deux parties sphériques pourront d’ailleurs être concaves ou convexes en dehors ; et d’après le n° 16, leurs rayons devront être regardés, dans l’expression de la force comme positifs dans le cas de la convexité, et comme négatifs dans le cas de la concavité. D’après le no 10, la partie de cette pression normale, qui est indépendante de la forme de fera toujours équilibre aux forces données qui agissent sur cette portion du fluide. Si le rayon est assez petit pour que la quantité ne varie pas sensiblement dans le sens horizontal, les composantes horizontales des forces se détruiront à cause que tout sera symétrique autour de l’axe vertical de Il ne restera donc à considérer que leurs composantes verticales, et celles des pressions inconnues qui répondent aux deux arètes circulaires de c’est-à-dire, aux lignes de jonction du cylindre et des deux parties sphériques dont