à celle du fluide, tracée dans son intérieur à une profondeur insensible, est exprimée par (no 16); et comme la quantité n’est qu’une partie du coefficient lequel est égal à il résulte de l’équation (1) que cette pression peut différer sensiblement de la pression extérieure qui a lieu à la surface même du fluide.
En général, la pression ne variera pas en passant d’un point à un autre de la surface supposée libre. Cela étant, en différentiant l’équation (1), et y mettant pour sa valeur donnée par l’équation (7) du no 9, nous aurons
ce qui montre que la couche superficielle d’un liquide en équilibre et soumis à une pression constante, n’est pas rigoureusement une couche de niveau qui coupe à angle droit la résultante des forces données appliquées à ses différents points, et qu’elle s’en écarte d’autant plus que sa courbure est plus considérable, ou que les rayons et sont plus petits.
(29) Lorsque la surface du liquide sera plane, ses deux rayons de courbure étant infinis, l’équation (1) se réduira à p=\Pi\,; en vertu de l’équation (2), on aura donc
Supposons que l’on augmente la pression extérieure, et qu’elle devienne La température du fluide augmentera ; et si l’on attend qu’elle soit revenue à son degré primitif, le fluide aura perdu une certaine quantité de chaleur. Je désigne