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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/361

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coordonnés. Or, ces intégrales fournissent le moyen d’assigner les lois, suivant lesquelles un ébranlement, primitivement produit en un point donné du système que l’on considère, se propagera dans tout le système. C’est ainsi que je suis parvenu aux résultats que je vais énoncer, et qui me paraissent dignes de fixer un moment l’attention des physiciens et des géomètres.

1o Si un système de molécules est tellement constitué que l’élasticité de ce système soit la même en tous sens, un ébranlement primitivement produit en un point quelconque se propagera de manière qu’il en résulte deux ondes sphériques animées de vitesses constantes, mais inégales. De ces deux ondes la première disparaîtra, si la dilatation initiale du volume se réduit à zéro, et alors, si l’on suppose les vibrations des molécules primitivement parallèles à un plan donné, elles ne cesseront pas d’être parallèles à ce plan.

2o Si un système de molécules est tellement constitué que l’élasticité reste la même autour d’un axe parallèle à une droite donnée, dans toutes les directions perpendiculaires à cet axe, les équations du mouvement renfermeront plusieurs coefficients dépendants de la nature du système ; et l’on pourra établir entre ces coefficients une relation telle que la propagation d’un ébranlement, primitivement produit en un point du système, donne naissance à trois ondes dont chacune coïncide avec une surface du second degré. De plus, si l’on fait abstraction de celle de trois ondes qui disparaît avec la dilatation du volumne quand l’élasticité redevient la même en tous sens, les surfaces des deux ondes restantes se réduiront au système d’une sphère et d’un ellipsoïde de ré-