50.000 quintaux métriques. Ainsi un total de 1.734.108 quintaux métriques, telle est la quantité de fonte brute de fer, sur laquelle s’est exercée l’industrie française en 1825., tant pour obtenir la fonte moulée, que pour fabriquer le fer forgé.
Sur ce total de fonte brute, on emploie pour la fabrication d’ouvrages en fonte moulée, tant auprès des hauts-fourneaux, que dans les ateliers de seconde fusion qui appartiennent, soit au Gouvernement, soit à des particuliers, une quantité de 283.098 quintaux métriques de fonte. Il reste donc 1.451.010 quintaux métriques de fonte brute, que l’on emploie annuellement en France pour fabriquer du fer affiné, soit au charbon de bois, soit à la houille.
L’affinage du fer au charbon de bois s’exécute dans 1125 feux d’affinerie situés dans les forges anciennes, à proximité des hauts-fourneaux. L’affinage du fer à la houille s’exécute dans 31 établissements, dits forges à l’anglaise ; ces derniers établissements ont été formés, en France, depuis l’année 1818, et principalement depuis la publication de la loi sur les douanes, de 1822. Vingt-trois départements possèdent de tels ateliers, dans lesquels on fabrique le fer forgé par le moyen de la houille et du laminoir. Leur ensemble présente 172 fours d’affinage en activité.
Outre cela, 12 des départements méridionaux de la France présentent 96 feux d’affinerie, que l’on nomme feux de forge catalane. Dans ces ateliers, on obtient le fer directement du minerai, sans produire préalablement de la fonte.
En l’année 1825, la fabrication constatée du fer en France s’est élevée aux quantités que voici :