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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/411

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moyen, pour chacune des quatre années, offre une valeur de 91.647.026 fr.

En comparant ce terme moyen avec celui que nous avons calculé ci-dessus, pour la période précédente, on voit que, par année moyenne, il entre actuellement en France pour 74.149.343 fr. d’or et d’argent, de plus qu’il n’en entrait en 1822, après déduction faite de la quantité de ces métaux précieux qui sort du royaume.

Sans prétendre assigner toutes les causes de ce fait, qui indique un accroissement de prospérité, remarquons seulement que, parmi ces causes nombreuses et variées, on doit compter les progrès de l’industrie française.

Le travail qui s’applique à la consommation des matières d’or et d’argent comprend l’orfévrerie, la bijouterie, tous les arts variés qui font un usage quelconque de ces métaux précieux, et le monnayage. Commençons par considérer les diverses fabriques où l’on emploie l’or et l’argent ; nous passerons ensuite aux hôtels des monnaies.

Un extrait des comptes du bureau de garantie, concernant les matières d’or et d’argent, nous offre les faits que voici :

En 1826, on employa dans toute la France, pour la fabrication des ouvrages d’or, 3.682 kil. de ce métal, et pour la fabrication des ouvrages d’argent, 62.019 kil.,90 ;

En 1822, on avait employé 2.963 kil.,33 d’or, et 58.037 kil.,49 d’argent.

Ainsi, l’accroissement de la consommation annuelle de ces métaux précieux, dans les diverses fabriques, a été, pendant chacune des quatre dernières années,

Pour l’Or, de
718 kil.,67 
Pour l’Argent, de
3.982,    41.