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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/417

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moins d’avantages que celles qui emploient la soie, la laine, le chanvre, le lin, ou le coton.

Au lieu de calculer l’accroissement de valeur des métaux d’après un terme moyen pris sur l’ensemble de tous les produits fabriqués dans un même genre, on peut se demander selon quel rapport s’accroît la valeur de tel ou tel métal dans telle ou telle sorte de produit. L’Exposition de 1827 nous a fourni l’occasion de recueillir d’utiles données à cet égard, d’après les prix actuels des métaux bruts et des métaux ouvrés.

Accroissement de valeur.

Bornons-nous à rapporter quelques-uns des exemples qui sont réunis, au nombre de 110, dans le Mémoire sur les métaux, dont celui-ci offre un extrait.

En appliquant ces données générales aux circonstances particulières de tel ou tel établissement, on remarquera que l’accroissement de valeur ainsi calculé représente collectivement les salaires d’ouvriers et d’agents quelconques, les achats de combustibles et de matières, autres que les métaux à mettre en œuvre, les déchets qu’éprouvent ces métaux, les intérêts des capitaux versés dans telle ou telle entreprise métallurgique, en un mot tous les frais de fabrication et le bénéfice de l’industrie. Dans les données qui suivent, on remarquera aussi qu’elles ne comprennent que des objets usuels ; nous avons écarté certains accroissements de valeur tout-à-fait extraordinaires, tels que celui que reçoit la fonte brute de fer, convertie en acier, dans les ressorts spiraux de montres.

Le Plomb brut étant au prix de 52 fr. le quintal métrique, cette valeur représentée par le nombre devient,