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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/441

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pour un passage supérieur et un passage inférieur ; ou

pour les deux passages d’une mème étoile.

Cette valeur de est donc le facteur par lequel il faudrait multiplier l’erreur si elle était différente de de temps, pour avoir la correction absolue de la déviation Ce facteur est d’autant plus utile à connaître numériquement qu’il indique le degré de confiance que mérite la combinaison de deux étoiles, effectuée dans le but d’obtenir exactement l’azimut de la mire. C’est ainsi que l’on reconnaît qu’à la latitude de l’erreur d’une seconde, sur l’intervalle des passages de la polaire, amène seulement une correction de en arc à l’azimut ; tandis que par la combinaison d’Arcturus et de supérieur de la petite Ourse, elle donne lieu à une correction de près de

Quant à la valeur de comme elle est au-dessous d’une demi-seconde de degré lorsqu’on a disposé le mieux possible l’axe optique apparent perpendiculairement à celui de rotation, il est assez douteux qu’on l’obtienne de la sorte avec précision, soit à cause de son extrême petitesse, soit parce qu’il n’est pas certain qu’elle demeure constante pendant la durée des observations, c’est-à-dire pendant plusieurs jours de suite aussi nous paraît-il convenable de s’attacher à rectifier complètement la lunette avant les observations de chaque jour ; opération qui n’est ni longue ni difficile, et par suite de laquelle il est permis le plus souvent de s’en tenir au premier terme de Si, cependant, l’on craint que cette rectification ne soit pas parfaite, on fera bien de procéder à