Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/47

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Conclusions. Dans le Mémoire que nous venons d’examiner, M. Puissant a eu particulièrement en vue de réunir toutes les formules nécessaires pour discuter les mesures géodésiques et les observations astronomiques qui ont été faites sur un parallèle terrestre, et en déduire tous les résultats qu’elles peuvent fournir sur la grandeur et la figure de la terre.Quelques-unes sont reproduites telles qu’elles se trouvent dans son Traité de géodésie et dans la Connaissance des temps, ou avec des changements qui en rendent l’application plus facile. Dans d’autres, il a présenté sous une forme nouvelle et mieux adaptée à son sujet des formules connues. C’est d’après ces formules que M. Puissant avait communiquées à M. le colonel Broussaud, que tous les calculs du parallèle moyen qui va de Marennes à Milan, ont été exécutés au Dépôt de la guerre. Elles ont conduit à tous les résultats numériques de cette grande opération ; ainsi, toute la partie théorique du Mémoire qui a été lu le 11 juillet dernier par MM. Broussaud et Nicollet, sur le parallèle moyen, appartient à M. Puissant. Nous ne proposons pas à l’Académie d’insérer le Mémoire de M. Puissant dans le volume des Savants étrangers, parce qu’il est tellement lié à son Traité de géodésie, qu’il en est devenu un supplément nécessaire. Nous savons, d’ailleurs, qu’il doit être imprimé dans le Mémorial du Dépôt de la guerre.

Un ouvrage remarquable, intitulé Théorie du Navire, par M. le marquis de Poterat, a fixé l’attention de l’Académie. Elle a adopté le rapport détaillé qui lui a été fait par M. Dupin, nommé commissaire. Le rapport a été adressé à S. E. le ministre de la marine et des colonies, qui avait té-