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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/578

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sion Il faut ensuite réduire dans le rapport des pesanteurs spécifiques de l’eau et du mercure les hauteurs rapportées dans la 2e colonne, et les ajouter aux hauteurs du baromètre rapportées dans la 3e colonne, pour avoir les hauteurs de mercure qui mesurent les pressions intérieures.

Par exemple, pour la première expérience, on a La pression intérieure est et par conséquent On a d’ailleurs La formule (11), si l’on prend le logarithme dans les tables ordinaires, doit être écrite

En substituant dans cette formule les valeurs précédentes, on trouve pour la dépense qui aurait lieu en une seconde si l’orifice était évasé, La dépense qui a eu lieu étant on en conclut pour la valeur du rapport des deux dépenses,

Les valeurs du rapport contenues dans la dernière colonne du tableau précédent présentent des irrégularités qui paraissent provenir seulement des erreurs d’observation. La moyenne de ces valeurs étant il paraît que la contraction de l’air s’opère ici absolument de la même manière que celle de l’eau.

11. On trouve dans les Annales des mines, t. XIII, 1826, des expériences de ce genre, faites par d’Aubuisson, habile ingénieur des mines le tableau suivant présente les résultats moyens de ces expériences.