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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/595

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La grande différence des deux valeurs de données par ces expériences, différence qui est en sens contraire de ce qu’elle devrait être d’après la théorie précédente, ne permet pas de leur attribuer une très-grande exactitude. Le résultat moyen est et ce rapport étant un peu plus petit que celui qui conviendrait à l’eau dans les mêmes circonstances, confirmerait d’ailleurs entièrement la théorie dont il s’agit. On peut reconnaître aussi que les observations de M. Lagerhjelm sur la diminution de pression qui a lieu dans la partie du tuyau ou la veine s’est contractée s’accordent tout-à-fait avec les résultats qui ont été énoncés ci-dessus. Seulement ces observations indiquent que la pression diminue de la paroi à l’axe du tuyau, circonstance qui ne peut être reproduite par des formules fondées sur l’hypothèse du parallélisme des tranches, d’après laquelle la pression, aussi bien que la vitesse, est censée la même dans tous les points d’une même section, et qui par conséquent donne un résultat unique, qu’il faut comparer à la moyenne de ceux qui seraient observés dans les diverses parties de cette section.

18. D’autres expériences, dues à M. d’Aubuisson, et consignées dans le volume des Annales des Mines cité plus haut, ont donné des résultats dont on peut prendre une idée par le tableau suivant.