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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/621

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la valeur moyenne : on peut remarquer qu’ici le diamètre de l’orifice différant très-peu de celui de la conduite, la hauteur du manomètre placé au-devant de l’orifice était fort petite ; et qu’une petite erreur absolue sur la hauteur de ce manomètre produisait par conséquent une grande erreur relative sur la valeur correspondante de En excluant par ce motif cette dernière valeur, on trouvera 0{,}0222 pour la moyenne des valeurs données par M. d’Aubuisson, et 0{,}0242 pour la moyenne de ces valeurs modifiées. Le résultat de cette modification est donc d’augmenter les valeurs adoptées par l’auteur dans le rapport 121/111. On peut voir, pag. 428 et 429 du Mémoire dont il s’agit, les raisons d’après lesquelles M. d’Aubuisson a adopté pour le coefficient la valeur nous devons ici adopter le même nombre multiplié par le rapport précédent, c’est-à-dire que nous supposerons

Ce résultat ne diffère pas sensiblement des valeurs données par les expériences de M. Girard sur la petite conduite de L’accord de ces nombres obtenus par des procédés d’une nature différente ne permet pas de douter que l’on ne représente les effets naturels avec une assez grande exactitude, en admettant la théorie précédente, et en attribuant à la constante la valeur moyenne

on doit présumer qu’il y avait quelque obstacle au mouvement de l’air dans les expériences que M. Girard a faites sur la conduite de On ne doit pas se dissimuler