clivable de la pyramide, et qu’en même temps cette lame est une limite pour les sons qu’elle fait entendre, il est également naturel de supposer qu’elle doit encore contenir dans son plan un autre axe d’élasticité, qui ne peut correspondre qu’à la seconde des lignes nodales croisées, c’est-à-dire, à celle qui sert de second axe à l’hyperbole nodale, et qui est en même temps la petite diagonale de la face losange du rhomboèdre primitif. Cette ligne peut donc être considérée comme l’axe de plus grande élasticité de chaque système. Enfin, en suivant la même analogie, comme la lame qui est taillée parallèlement au plan diagonal dont l’intersection avec la face losange du rhomboèdre en forme la grande diagonale, est encore un maximum d’écartement pour les sommets de l’hyperbole nodale, il en faut conclure que ce plan contient l’axe de moindre élasticité, et en même temps, que cet axe est perpendiculaire à l’axe intermédiaire, et forme, avec celui de plus grande élasticité un angle de puisque telle est l’inclinaison de la face du rhomboèdre sur le plan diagonal. Ainsi, premièrement, l’axe de plus grande élasticité et l’axe intermédiaire sont contenus dans le plan qui forme la face du rhomboèdre, et ils sont perpendiculaires entre eux ; deuxièmement, l’axe intermédiaire et l’axe de moindre élasticité sont contenus dans le plan diagonal, et ils sont également perpendiculaires entre eux.
Telles sont les conséquences auxquelles semble conduire l’analogie qu’on observe entre les transformations successives des lignes nodales dans les lames de bois et de cristal de roche. Cependant l’existence simultanée de trois systèmes d’axes d’élasticité dans ce dernier corps, apporte une complication si grande dans les diverses particularités du phé-