ville ont levé conjointement et dans les plus grands détails le plan du port Praslin et de l’anse aux Anglais, le plan du cap Saint-George, et la carte du détroit de même nom, qui sépare la Nouvelle-Irlande de la Nouvelle-Bretagne.
En quittant la Nouvelle-Irlande, la Coquille a fait une reconnaissance détaillée des îles Schouten, sur lesquelles on n’avait jusqu’ici que des notions un peu confuses : M. Duperrey en a dressé la carte. Le havre d’Offak, dans l’île Waigiou, dont l’intérieur était peu connu, a été l’’objet d’un travail spécial auquel tous les officiers ont pris part. M. Bérard a fait la carte de la portion de côte de la Nouvelle-Guinée comprise entre Dory et Auranswary ; le plan du hâvre de Dory se fonde sur les observations réunies de MM. Bérard, Lottin et de Blois. La carte de la côte, entre Dory et le cap de Bonne-Espérance de la Nouvelle-Guinée, est de M. Lottin; c’est également à cet officier qu’on sera redevable de la carte des îles Yang, situées au nord de Rouib.
Des traversées effectuées suivant des directions très-diverses dans les Moluques ont fourni à M. Duperrey les éléments d’une nouvelle carte de cet archipel, et de celle du détroit de Wangi-Wangi, à l’est de l’île de Boutoun. L’amiral d’Entrecasteaux n’avait vu que les côtes nord des îles Savu et Benjoar, situées ou sud-ouest de Timor ; M. Bérard a tracé une grande partie des côtes méridionales. La carte du détroit d’Ombay et de l’ile du Volcan est également dressée d’après les observations du même officier. Celle de l’île Guébé appartient à M. de Blois.
Dans la Nouvelle-Zélande, les travaux de la Coquille n’ont eu pour objet que l’extrémité nord de l’île Eaheinomauve : ils forment quatre planches. La première fait connaître la