Aller au contenu

Page:Mémoires de l’estat de France, sous Charles neufiesme, 1578, tome 1.djvu/782

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

m. b. l x Jci i. . Eftat de Fearrct meurtris denmâenleurs.matſoiM« (fans leurs liâ^Jût- uant le morde guet que ledit deMbntpcſat enuoya aux -CaaholiquosjdeBlaye.  ; Estant ledit de. Montpeſat arrtuéà Bourdeaux ,3 ■fit ſemblât de’n'ëftré venu que pour contenir toutes cho Jèsenpaix.Tàmesfois il bréfſoit par deſſous main auec le iGotatemeur que le maſſacre s’y fift, dcquoy il eftoit itv- -ftanamencſoliicitépar ce leſuite forcené >dont y efté par- iécy deſlùs,qui auſſi ne ceſſoit de te tnpefter en chaire, 8c coêime vn funeſte corbeau menaçoit tabs les iours ceux delà Religion d’vne prochaine ruine &. extermination, s’ils néferangeoyentde bonnehetſteiau giron de l’Egh- , faRomainet ques’ils nes’âuançoyene ils n’y arriueroyét pas à temps,& n’y feroy ent plus receus.Par ce tnoyé pliÀ- fieuraefindus de crainte forent esbranflez à la priere de leurs parens «amis » qui leus moüftrôy ent le danga- emihent, firent proteftation en l’Egliſe Romaine. ledit ſieur de Montpeſat fit venirpardeuantfoy Maiftre Guil¬ laume Blanc aduocat enkCoM.de parlement, qui eftoit de ûm Canfeil,&du Conſeil# fon beau-pere, & le fit exhorter dereaenir. d l’Egliſe Romain^.Le Blanc reſpon- ditqu’il auoit bien peſe «fondé toutes, choſes auant que faireprafeſion delà Religion quîil tenoitxque c’eftoit la vraye RebgionJlaquelle il çcmoiſloit eftre meilleure que Fautrft.SurCeMontpeſàtletançafortaigrementJuydi- ſàntqn’üfaifoiiniiiitire au Roy & Atous. ceux qui eftoyét

  1. fihR«hſMen£e>cOtnmençaledit-Le blanc à eftre rude-

tnentipouflepar ceux quilantoutoyént, & s’en ſalut peu S-nefufttqé ſutle champ. Toutesfois Montpeſat de- il dé paſſer plus outre, d’autât qu’il eftoit venu for fa farolé.-’ LeGouucraeur dit depuis que s’il y euô efté il eufttué. < ’ E«qAhîhcegobuerneürſollicité tous les iours de met uxſls’snaiaüéeuurcpaur executer le.maſſacre à Bou6- dcaux ; fateneit ueduit en quelque.perplexité. Car d’vn «étal* ficarjfesVefins & phifieurs.autrès venans de fa Coua ,4’aſTew<iybnt que le Roy trouuoitbien efttange £ommeilita*d«tt><it,&’qu.’il :ne ſauroit ſaine ſeruiéepws agreabfaàfa Maiefté. DatxJ-epart Strofiyquirodoit aui- tcwjdcfaRhcheltepour faſüîptendtaluy maàdoit qu.^