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Page:Mémoires de l’estat de France, sous Charles neufiesme, 1578, tome 1.djvu/788

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m. D.txxn. Eftatdc France l’ame auffi, digne de telle punition pour tant de ſêngitſi nocent qu’il auoit ſait eſpandrc.Pareil jugement deDieii ne tarda gueres à tôber ſur pluſieurs de ces maſlàcreurs : entre autres Vincent aduocat en la Cour qui eftoit vn des plus ardapsà cefte beſongne * qui ſe vantoit auoir tué de,ſe* maſns l’huiffier l’Agraulet.tombagriefuement mafade,* s’etant releué>& (côme il luy ſembloit) eue- tifaifoifa ſes amis qui l’aÛoyent voir, qu’il auoit ſe bras encore* fiflê^/ort pour iouër du Coutelas.Mais toft apres* il futſp^rimd’vne defluxion de ſang par le nez. laquelle il fut impoſſible par tous les remedes de medecine de xçftrainarç pidiucrtir.C’eftoitvn grand cas.de voit ſa té- : fie baiſſee d*n$ vn baſſin plain de ſang>qui ſans céſlè rui A ’ feloù<leſopnez& de ſa bouché.Brefce malheureux qui q’auqil reſpiré que ſang, qui ne parloit d’autre choſe, & n’aupitpeuſaoulerfesyeuxdu ſang innocent qu’il auoit eſpanduſflotta tout vif & ſè mira en ſon propre ſang tant «u’d rendiprameJl y en eut vn. autre qui ne s’eftantpéû boulet dç fang ny, de pillage durant les maſſacrer .déuiht fi monſtrueuſement gros* enflé en toutes les parties de. ſon corps»qu’il riauoit aucune forme d’homme (cpmmé |ufliç’ auoit efté vn cruel monſtre contre les innocens/ &ſitjalemen^creua. François de Baujon patron * fonda¬ teur des ïeſûitesà Boufdeaiix. fut tellement plumé par’ cux*qu’en,fln ſe .voyant du tout deſhué il mourut ſàhs ia» mais ſe , Vouloir deſueftir dç ſes habillemens, craignant, comme op diſoit,qu’il* acheuaflènt de le mettre du tout çn chetniſe. Apres ſa mort tous ſes biens furent en procès Îptrç ſon frère & heritier,ſa veuſue SÛddits leſuites qpi ont^angé viciant & mort.C’eſt hpmme fut ſi malin c6- tjçl* R eligion qu’il né faiſoit pas çb^Tcience eftant iùge depVpnqûer 8c ſubornerles téftùoinS,& faire tous ,aâes dé partie&*àccuſateur.Quantfiplimeurs iùtres mafla- çreuts., és ſieges de la ; RocnçUé , .cfairac, & ep pluſieurs autres endroits, il ſembloit que pieu les çhoiſit parmi ’*ous fasauttes pour manifeſter ſur eux ſes iuftes iûgefn£sa iegouuterneur meſmes’chef dutfitmalfacrciayarit enùu* deus .aqs apres aſſemblé toutes forces qu.’il aubit^péfa Jour aller aflieger Gcnſac,en dehbératîon de faire faiûpt ſes approches fl’&ç choiſi en vn rang ée

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