Aller au contenu

Page:Mémoires de l’estat de France, sous Charles neufiesme, 1578, tome 1.djvu/793

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Sous Charles i 387 .. , chrift & principal ennemy du Fils de Dieu, aſauoir au Pa Lettres du pe. Et pourtant afin de les confondre du tout, on fit des ^oy deſpeches en leurs noms & du Cardinal de Bourbonauſ j* “p"née ſi ,1e troiſieme iour d’Oâobre,adreflântesauPape>fa£ Condé quelles nous auons icy inferees, non que nous eftimions &du Car que ces Princes y ayent iamais donné vn vray conſente- «final de ment/ caria bonneînftruâion qu’ils ontreceuë en.leur Bourbon jeuneſſe ne pduuoit eftre effaceepar le ſang de leurs ferui au P,*pe’ teurs & amis) mais feulement pour monftrer la mifere de ce temps,® en quelleextremité ceux delà Religion eiio yent réduits. Nous y adiouftons d’vne fiùte les lettres du Pape, afin qu’on reconoifle auſſi le meſme eſprit qui auoit manié les afaires paſſées. Le tout fuyuant la copie imprimée à Paris & à Lyon,comme s’enfuit. Lettres du Roy de Nauarre. ’ ^Rissai «CT Pere,L’eſperance que i’ay de fa paternelle aſFeâidque portez toujours, con) me Vicaire de Dieuén terre.à ce que ſesenfts deſuoyez pour quelque tepsde noftre mere ſâinâe Egliſe, Apoſtolique & Romaine,® fe répétât & re duifans ; y foyent benignetnentéeCueillis & rfteus,a ték lemét vaincu le doute qu’autrement ie pottuois auoir de laiufte teùerité de voftre Sainâeté, qu’après auoir efté conforté par le Roy treſchreftien, & par la A^e & pfu-, dente admonition de la Royne madame ma belle-mere, Meſſieurs fes freres, de monſieur le Cardinal de Bourbô mon oncle ; & de mon^oufin monſieur le Duc de Mont penfîer.en cefte perſuaſion je me ſuis : finalement reſolu que voftredite Sainâeté, me reconoiflânt pour vndes nés,par les premieres marques que i’ay recettes en ladite Egliſe s en la fqy de laquelle i’ay efté- baprizé,® ne m’im nutâtrinftitutiô qui depuis m’a efté donnée,dont iln’e- ftoit point en moy (veu mon bas aage)faire iueemét ou eleâi&ellene deſdaignera dfc mouurir les bras de ſon in • dulgence>& en receüatſt laxonfefliô de-cefte mienne pç- nitance,reduâiſ>n® obéiſſance, comme ie ſay icy teſ. moignee & proteſte® en la preſence du Nonce de voftre Sainâetégne receuoir au girô d’icelle Egliſe,dont ie vou»