Page:Mémoires de l’estat de France, sous Charles neufiesme, 1578, tome 3.djvu/284

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^.p.Lxxini. EftatdcFrance

tefmoin de nos faits, & iufte luge de nos fautes De ma partie penfe bien, & ne luis pas trompé, puis qu’il n’eft rien (i côttaire à Dieu tout liberal & debônairc.qué la tirannie : qu’il referue bié a bas à part pour les Tirâs,& leurs complices quelque peine particulière.

IL efttemps dereprendrele propos qui aefté différé quelque peu pour les traitez fus inférez. Cideuantdont noqsauons dit , que le Confeil qU0H apftl fecret voulant empefcher l’afTemblee dcsEftats lt,& tus auoit dréflé i’étreprife fur laRochelle.Mais Dieu diiurs cha- ajant r0mpu Ce coup, il ne fuft queftion linon de regarder à nouueaux moiens,pour auancer leurs •pt"' >, • delîeins. Et comme ils .eftoient en quelque irrer • • folution, furuindrent nouuelles de toutes parts que céux’de la Religion commençoient à fe tenir fur leurs gardes,& quçmefrnesplufieùrs Catholiques ennuiéz de tât de défordres fc ioignoient à eux. Il feiqbloit que ces nouuetlesneqiouuoiét que mettre en extrcme pein&la Roine mei e Sc tous les liens : mais au côtraire ce leur fut vu trefagreablc mellâge,craignans(côme le feu)ralscblee desEftatsûls eftoiét côtés que leRoiaume demeurait en troubles pour fe maintenir 84 ba-Itir fur les ruines d’icelui. Vne autre chofeles prelfoit daqantage, laquelle amena en auâc tout ce que nous auôsveu depuis. Pourtant ne fera-il que bô dç la deîctire vn peu amplemét. Et quant . aux pl àintes du peuple elles fe verrôt en leur endroit, comme aulîi Ion en a veu vne gtandè partie ci deuant.

La Roiné mere donques, & ceux de fon côfetl qortfiderâs que les députez des prouiners qui e-Aoiét vequs iufques à laCour, pour alfifter aux