Page:Mémoires de la Société d'archéologie Lorraine, volume 7, 1865.djvu/76

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Et peuïe nout’ mèyete d’ocolle[1],
Que n’vaut pue daoues pistoles,
Poutôt l’Asperges me
Et noue gach’ lou pèné.

Taillocoue et Beurey
(Taillancourt et Burey),
Goussaincoue et Breuchey
(Goussaincourt et Brixey),
Jeubinville et Tiairey
(Jubainville et Clérey),
Pûn’rot et Mâtigney
(Punerot et Martigny),

Auteurville et Pâgney,
(Autreville et Pagny l. bl. c.)

Hermonville et Machey
(Harmonville et Maxey-sur-Meuse),
Gerbonval ecôt Groue
(Gerbonvaux aussi Graux),
Bermont v’nèrent et Moncoue (Moncourt).

Je faut bin dire tourtous,
De d’peuïe bin octante joues,
L’selo (soleil) iun après l’aute
Brûlô tourtous sans faulte.

Poues, febves, fruïes, seilles et bieds,
Avoines, oûges étint bieds,
N’y avôt pon d’herbaiges
N’o preis, n’o pesturaiges.

  1. Le maître d’école, à cette époque, était François Noël, qui y resta depuis l’année 1706 jusqu’en 1737. Il n’était généralement pas estimé.