La confection des cartes paroissiales, ordonnée par Monseigneur l’évêque de Rodez, ayant nécessité la visite de
toutes les paroisses du district, nous en profitâmes pour
visiter en même temps toutes les églises, les châteaux,
les anciennes maisons, les endroits déjà célèbres par
d’antiques découvertes, et c’est le fruit de ses voyages
que nous consignons dans les pages que l’on va lire.
Le lecteur verra que quantité d’objets précieux, inconnus ou négligés, ont été appréciés et restitués à leur véritable destination. Nul doute qu’un semblable inventaire général du mobilier sacré et des richesses monumentales de l’Aveyron ne sauvât d’une ruine imminente nombre d’objets exposés à périr, et n’enrichît l’histoire du Rouergue et l’histoire de l’art des plus brillantes pages.
L’examen archéologique de Conques formera une étude à part, mais dès aujourd’hui nous signalerons l’importante découverte d’un temple païen qui éclaire, d’une vive lumière, les origines encore si obscures de la célèbre abbaye.
Le vendredi 4 de ce mois, les ouvriers maçons qui travaillent en ce moment, sous les ordres du Gouvernement,
- ↑ A été publié dans la Revue religieuse de Rodez, du 25 août 1876.