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SAGESSE DU CARDINAL CONSALVI

pouvait exercer, car, dans ces premiers moments, il arrêta toutes les extravagances longuement méditées par le clergé resté à l’étranger. Il venait fréquemment chez moi sans y être constamment établi comme à son dernier séjour ; les affaires le réclamaient.

Je n’ai rien à rabattre de l’opinion que je m’étais formée de sa capacité et de sa sagesse. Quelque temps après, il se rendit à Londres, pendant le séjour que les souverains alliés faisaient dans cette capitale ; et, grâce à l’esprit de convenance qui dirigeait ses actions, il réussit à y conserver toute la dignité de sa position et de son caractère, sans choquer les habitudes du pays où le peuple conservait encore des préventions extrêmement hostiles au papisme.