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Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/157

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Dans la même église j’ai lu cette inscription touchant un certain hollandais :

Epitaphiwn ad M. Gilbertum Goudensem^ sacrae paginae baccalaureum.

Christi ter centum lustris unoque peractis
Aurea dum Phœbi Scorpius astra tenet,
Occidity heu ! Moellae Gilbertus gloria gentiSj
Qui nondum senas vixit Olympiadas,
Parisios misit quem Gouda Batava docendum
Imberbem et clarum dotibus ingenii.
Imbibit a puero praeclara poemata vatum
Socratis et quicquid dogmata sacra eanunt.
Archesilae pariter, pariter Zenonis amator
Extitit et Sophiae lausque decusque sacrae.
Artibus his summo tandem sudore repertis^
Semper ei studium sacra Minerva/uitj
Auxilio cujus didicit quod numen Olympum
Torqueatf humanum qui régit autor opus.
Ast ubi sacrorutn statuit sententia patrum
Gilberti ut cingat laurea serta cornas^
Atropos ecce secat viridantis stamina vitae,
Nec parcit tanto mors malefida viro.
I nunc et hngos spera tibi Nestoris annos
Quisquis es ; omnigenis mors venit una viris.

Sous le portique, devant le chapitre, il y a une dalle avec cette inscription :

Ci gist Aliz de Grienberga, quy nourry la très noble reinne de France, Madame Marie, qui fu fille au duc de Breban, priez etc.

Le nom et le titre des barons de Griemberg est encore très illustre en Brabant. Sous la même galerie se trouve la tombe d’un dominicain de la famille des Guzman, apparentée, directement ou indirectement, à saint Dominique. Les principales familles espagnoles sont dbrigine gothique ou germanique, ce qu’indique bien le nom de Gusman ou Guesman. Au même endroit j^ai lu le nom d’un autre espagnol, Requisentius ; au-des