Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/187

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ARNOLD VAN BUCHBL. 169 L Hercules, que tu vois a la marque mutine, Fait le guet auxpassanSj tandis que tu f estas Dans ces beaux pourmenoirSy attendant le repas ; Aussi veut’il sa part du rost de la cuisine^ Ne voulant accoster salade ni racine. En foce : Celuy quy-y dans Paris, veut faire résidence, Boire frais à tout heure, estre sain etjoieux^ Participant de l’heur qu’ont tous les puissants dieux ^ D’entrer dans Belesbat doit avoir la licence^ Car son air et ses eaux sont les meilleurs de France. Belesbat, praevoyant les fontaines eaux Manquer dedans Pariis lors de la sécheresse. De six puis s’est muny, tesmoings de sa sagesse, Bastans pour ses amis, ses choux, ses artichaux. Son persil, ses melons, ses oignons et ses aulx. Il y a, dans le petit parc, six puits. Le premier, sous un sycomore, porte l’inscription suivante : I" Puits. Utfacerem grataspotare volentibus undas, Hic folia et ramos spargere jussa fui ; Fertilis esse vetor, ne quis, decerpere fructus Dum cupit, incautus corruat in puteum. 2* Puits. Le rqy Agamemnon des puits orna la Grèce, Désirant en esté ny voir plus faulte d’eaux ; Belesbat, cultivant ses oignons et ses aux, Ten a céans bastis six, si la soif te presse. Jouant au paillemailj aux quilles, à la presse. 3* Puits. Huic humor àccedet Pimplaeo quifluit antro, Hinc et enim erumpunt proveniuntque rosae. De Tautre côté : Hic Driades siçco stant, hinc pede Naïades udo, Ne siccet dulces torridus aestus aquas.170