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Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/268

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Nous devons faire remarquer aussi que les tableaux ne sont pas tous énumérés, parce que la plupart étaient encadrés dans les boiseries et n’étaient pas, en conséquence, considérés comme meubles ; mais, malgré ces lacunes, Tinventaire ne mérite pas moins d’attirer rintérét qui s*attache à tout ce qui concerne le siège de la municipalité d’une ville comme Paris. 1740, à 3, 123. La location des lustres et girandoles pour le bal du mariage, en 1739, s’éleva à 10, 216 1. (Comptes, ch. 45 et 57.) On loue en 1729, pour le repas du cardinal de Fleury, moyennant 107 1., dix-huit cabarets de la Chine garnis de jattes à sucre, tasses à café… de porcelaine de Chine et du Japon. On empruntait même de la vaisselle d’argent à des particuliers, comme l’atteste le paiement de 1, 234 1. à l’orfèvre A. de Prix c pour la vaisselle d’argent, y compris les matières et feçons, pour remplacer celle des seigneurs et particuliers auxquels il en avait été emprunté pour les repas que la ville a donnés au sujet de la naissance du dauphin, dont plusieurs pièces ont été perdues, et pour avoir raccommodé celles qui étaient endommagées. » (Ârch. nat., Q} 1099I19, fol. 307.) ET l’iNVBNTAIRE