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SUR LA VAPORISATION

DES CORPS.

Par M. Gay-Lussac.
Lu à la Société, le 26 février 1807.


Tous ceux qui font des expériences et qui en suivent scrupuleusement toutes les circonstances, ont dû observer que lorsqu’on expose un corps à la chaleur dans un vase qui n’a aucune communication directe avec l’air, ou au moins qu’une très-foible, la vaporisation de ce corps n’a pas sensiblement lieu, pourvu qu’il soit éloigné de quelques degrés de celui où il entre en ébullition, tandis qu’à l’air libre, et d’ailleurs dans les mêmes circonstances, il donne des vapeurs très-abondantes. On a dû observer encore qu’en décomposant un corps par un autre, il arrive souvent qu’à une température ordinaire, la décomposition ne peut se faire