il étoit naturel de penser que l’acide sulfurique seroit aussi décomposé. J’ai trouvé, en effet, que les sulfates de barite et de potasse qui, quand ils sont seuls, ne se décomposent pas par la chaleur, donnent beaucoup d’acide sulfureux et de gaz oxigène quand on les distille avec l’acide phosphorique ou avec l’acide boracique.
J’ai profité de cette décomposition des sulfates pour déterminer la quantité d’oxigène qu’il faut ajouter à l’acide sulfureux pour le convertir en acide sulfurique. Pour cet objet, j’ai distillé sur du mercure de l’alun calciné, dont la base ne peut ni fournir, ni absorber aucun principe gazeux. J’ai recueilli du gaz à diverses époques de la distillation ; et après en avoir pris des volumes bien déterminés, je l’ai lavé avec de la potasse caustique, et j’ai mesuré les résidus. C’est ainsi que j’ai trouvé que 100 parties
De la | 1re. | portion contenoit | 32.33 | d’oxigène. |
2e. | 33.23 | |||
3e. | 32.53 | |||
4e. | 32.64 | |||
——— | ||||
dont la moyenne est de | 32.68 | |||
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