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d’un manomètre.

cours d’une expérience, sans craindre de changer la nature, ou même l’état de compression de l’air du manomètre. Pour cela le robinet a au-dessus de son collet en L (fig. 1, 3, 4 et 5 ) deux pas de vis ; l’un intérieur, l’autre extérieur. Sur celui-ci se monte une soucoupe de cuivre M que l’on remplit d’eau distillée ; le tube de verre N gradué, et muni d’une douille de cuivre en O, s’ajuste sur le pas de vis intérieur après avoir été aussi rempli d’eau distillée ; l’extrémité de sa vis est garnie d’une rondelle de cuir que l’on comprime. En ouvrant le robinet l’eau du tube est déplacée par l’air, qui s’échappe du manomètre, et lorsqu’on s’apperçoit qu’il en est entré dans le tube une quantité suffisante, on referme le robinet. En dévissant le tube, le volume de l’air qui y est entré change ordinairement, et occupe un espace ou plus petit ou plus grand, selon qu’il éprouvoit dans le manomètre une pression plus foible ou plus forte que celle de l’atmosphère. Mais on enlève le tube en plongeant le doigt dans l’eau de la cuvette, et fermant avec son extrémité l’orifice du tube, et on ne mesure l’air qu’après avoir déterminé avec les précautions ordinaires, la température et la pression auxquelles il est exposé.