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du soufre et du charbon.

recueillis dans ces recherches offrent aussi des exemples frappans des modifications qu’apportent dans les résultats de l’action chimique les proportions des substances entre lesquelles elle s’exerce, la température et les autres causes qui concourent avec l’affifité à déterminer les combinaisons[1].

Po faire connoître tous les résultats, je n’ai plus à parler que de l’état du charbon mis en expérience. Il ne porte aucun signe extérieur d’altération ; les morceaux ont conservé leur forme et leur couleur. Il retient cependant du soufre qui doit être regardé comme engagé dans une combinaison ; car j’ai prévenu que, pour éviter toute erreur, je maintenois, quelques minutes après qu’il ne passoit plus de soufre, le tube à la chaleur de l’incandescence, bien supérieure à celle qui est nécessaire pour volatiliser le soufre non combiné. On peut enlever ce soufre par les alcalis, ou en l’exposant au contact de l’air, à la chaleur nécessaire pour sa combustion. On voit alors une flamme bleue se former à la surface du charbon, qui devient lui-même incandescent, mais ne tarde pas

  1. Statiq. chim. sect. 5.