gaz et je le trouvai formé de gaz nitreux, de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxigène.
J’en séparai très-facilement tout le gaz nitreux par le sulfate de fer peu oxidé. Trois expériences m’ont donné absolument le même résultat, et m’ont prouvé que 100 parties en contenoient 6.9. (Dans ma première analyse, mes gaz ne contenoient qu’une quantité inappréciable de gaz nitreux ; cela vient probablement de ce que le feu avoit été beaucoup plus fort que dans la seconde).
Mon gaz étant privé de gaz nitreux, j’en brûlai en employant des doses différentes dans l’eudiomètre à mercure ; et dans quatre expériences, j’obtins des résultats qui n’offroient pas une différence d’un centième. Voici la moyenne de mes quatre expériences.
Partie[1]. | Litre. | Gramme. | |||
Gaz privé de gaz nitreux | 142.1 | = | 0.02632 | = | 0.0238 |
Gaz oxigène employé | 151.6 | = | 0.028075 | = | 0.03774403 |
Gaz acide carbon. obtenu | 103.6 | = | 0.01918 | = | 0.0355 |
Gaz azote obtenu | 18.7 | = | 0.003465 | = | 0.00409 |
Gaz oxigène excédant | 26.9 | = | 0.00499 | = | 0.0067 |
d’où l’on tire que 0 gr. 0238 de notre gaz privé
- ↑ 108 parties de ma mesur, = 0 lit. 02.