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Oxidation des métaux

une partie d’acide, et l’oxide qui en résulte précipite de l’oxide de cuivre qui se mêle au cuivre métallique. Mais ces faits particuliers ne sont point opposés au principe que j’ai établi, et on pourroit en donner, une explication très-satisfaisante.

Les oxides que j’ai considérés jusqu’à présent, sont, en général, ceux que M. Proust à nommés oxides au minimum, et on peut demander si ceux qui sont au maximum jouissent des mêmes propriétés ; c’est-à-dire, si leur capacité de saturation pour les acides est proportionnelle à la quantité d’oxigène qu’ils renferment.

Il semble qu’on ne devroit avoir aucun doute à cet égard ; car rien n’indique a priori si les oxides qu’on regarde comme étant au minimum sont effectivement tels ; et quand même ils seroient au minimum ou au maximum, relativement aux moyens chimiques qu’on emploie pour les produire, il ne s’ensuit pas qu’ils représenteroient des degrés correspondans d’oxidation. Mais sans entrer dans des discussions qui deviendroient peut-être étrangères à mon objet, je peux citer des faits qui donnent beaucoup de généralité au principe que j’ai établi. Ces faits ne seront cependant pas, très-