composés en deux espèces : en carburés, qui n’étoient composés que de différentes proportions d’hydrogène et de carbone ; et en oxicarburés, qui contenoient outre cela des proportions variables d’oxigène.
Cruikshank avoit publié, peu de tems avant mes dernières recherches, deux Mémoires très-intéressans sur les différentes espèces d’hydrogènes carburés, et sur les gaz oxide de carbone[1] : je ne connus ces recherches que lorsque les miennes furent presque terminées, et je ne pus assez en profiter.
Mais Cruikshank n’admit point d’oxigène dans les différentes espèces d’hydrogènes carburés : cependant il attribua une partie de leur poids à une quantité d’eau, trop grande pour qu’on puisse l’y admettre, ainsi que Henri l’a observé[2].
Depuis lors, Saussure a prouvé[3], par des expériences très-soignées, que le gaz qu’on obtient en faisant passer l’éther et l’alcool par un tube incandescent, au lieu d’être carburé,