Page:Mémoires de physique et de chimie de la Société d’Arcueil - Tome 3.djvu/10

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AVERTISSEMENT.

livre, et dans lequel on reconnaîtra cette fécondité dans l’art d’observer la nature, et cette profondeur de vues qui distinguent notre célèbre confrère.

La Société a fait des pertes douloureuses, celle de Malus et celle de Descotils : le génie du premier avait ouvert une carrière nouvelle, et prenait à peine son élan, lorsque la mort est venue le frapper ; les lumières et la sagacité du second, annonçaient d’heureux travaux ; mais ils furent interrompus par un sentiment pénible, qui faisait présager depuis long-temps le terme fatal de sa jeunesse. Infortunés amis, dont le souvenir toujours présent soutiendra notre zèle pour les sciences qu’ils cultivaient avec nous !