C’est donc un devoir de conscience et d’honneur, pour moi, d’inscrire le nom de l’Empereur Napoléon III au frontispice du modeste monument que j’ai tâché d’élever à mon édilité parisienne, en groupant, sous une forme exempte de toute prétention, dans ce volume, les souvenirs que j’en ai su conserver.
Les éléments de presque tous les chapitres qu’on va lire, ont été recueillis et mis en ordre avant que l’idée m’eût été suggérée d’écrire l’histoire de ma vie publique antérieure à ma nomination comme Préfet de la Seine.
La plupart de ces chapitres étaient même déjà rédigés à cette époque.
Le premier date de Juillet 1886. Le second et quelques-uns des suivants furent écrits un an après, seulement.
Plusieurs sont autant d’œuvres distinctes, n’ayant aucun lien appréciable entre elles, dont je viens d’arrêter le classement de mon mieux.
Cette explication est utile, pour qu’on ne s’étonne pas trop du manque de méthode chronologique de mes récits.
