Page:Mémoires et avantures d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde. Tome 7.pdf/350

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

çoient à produire des fruits dont il seroit satisfait. Il me protesta qu’une si heureuse nouvelle le dédommageoit pleinement de toutes les traverses de son voïage.

Nous avons passé quelques mois ensemble au Nouvel Orleans pour attendre l’arrivée des vaisseaux de France ; & nous étant enfin mis en mer, nous primes terre, il y a quinze jours au Havre de Grace, J’écrivis à ma famille en arrivant. J’ai appris par la réponse demon frere ainé, la trisse nouvelle de la mort de mon pére. Le vent étant favorable pour Calais, je me suis embarqué aussi-tôt dans le dessein de me rendre auprès de cette ville chez un Gentilhomme de mes parens, où mon frère m’écrit qu’il ne manquera pas de se trouver.

Fin du Tome VII. & dernier