Page:Mémoires secrets d’un tailleur pour dames, 1880.djvu/120

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 110 —


dait, et Monsieur sacrait et jurait, et toute la gare s’esclaffait.

De guerre lasse on allait se décider à briser le terrible mannequin, lorsque quelqu’un eut l’idée de regarder sur le registre d’envoi le nom de l’expéditeur.

On lui adresse aussitôt une dépêche demandant, par retour, le moyen d’ouvrir les bras de son bonhomme.

Le fabricant répondit :

« Rien à faire, laissez aller. Mon gentilhomme s’arrête de lui-même toutes les deux heures.

C’est le temps indiqué par madame la princesse. »


Mémoires secrets d’un tailleur pour dames, vignette de fin de chapitre
Mémoires secrets d’un tailleur pour dames, vignette de fin de chapitre